L'ALICE ROBERT DIT " LE BANANIER"
Attention !!! Le bananier, soit l’Alice Robert est interdit à la plongée pour l’instant
L'histoire: L’Alice Robert, aussi appelé le Bananier, épave mythique au large de Port Vendres, repose à 47 m de fond, dans la côte Vermeille.
C’est un cargo français de 83 m, réquisitionné par les Allemands en 1944 pour transporter ses troupes, et coulé par un sous-marin anglais en 1944.
En plongée, on peut y voir des grenades sous-marines, un gros canon de 107 mm, des mitrailleuses et le superbe mât qui se dresse fièrement, bravant les outrages du temps et qui pointe à 25 m de la surface.
La faune habituelle: Dans un parfait état de conservation, elle est une véritable oasis de vie pour la faune sous-marine, des nuées d’Anthias colorent les coursives, des congres se sont établis, dans les puits de chaîne des deux ancres, quelques langoustes ont élu domicile dans les cales. Enfin, des anémones bijoux multicolores ont recouvert une grande partie de l’épave.
Cette épave, d’une incroyable richesse, offre au plongeur un spectacle hallucinant.
LE SAUMUR
L'histoire: Le Saumur est un cargo construit en 1920, en Ecosse.
C'était un navire charbonnier, racheté en 1929 par un armateur marseillais, qui l'affecta aux lignes coloniales.
Son sort a été, pour lui aussi, lié à l'histoire de la seconde guerre mondiale, car l'occupation allemande bouleverse sa destinée.
Le 8 novembre 1942, il est saisi par l'ennemi à Marseille qui l'arme de mitraillettes et de canons, le rebaptisant "Le Valentino".
Il fut coulé par une torpille d'un sous-marin britannique en 1944.
Il repose depuis par 46 m de fond, devant Port Vendres.
En plongée, l’épave repose droit sur sa quille. Malgré les impacts des deux torpilles à la poupe et à l’avant du château, le navire a coulé en un seul morceau. La seconde cale avant s’est écroulée, mais la première cale, ainsi que le gaillard d’avant, sont relativement bien conservés. Sur ce dernier, subsiste l’une des deux mitrailleuses d’origine. Elle tourne encore sur sa tourelle et c’est l’emblème de cette épave. Avec l’Alice Robert et l’Astrée, le Saumur est l'une des épaves les plus plongées de la Côte Vermeille.
Le château, partie centrale du navire, est très dégradé. La cuisine avec ses fourneaux est la seule pièce encore en bon état. À côté, sur tribord, la baignoire, un lavabo et un petit radiateur rappellent l’existence d’une salle de bain, au carrelage à damier noir et blanc. La troisième cale est bien conservée. À son extrémité, les bases du mât et des aérateurs forment une structure en trident, comparable à celle se situant entre les deux cales à l’avant. Une grosse hélice de secours est posée à côté des treuils. La poupe est vrillée sur tribord et les deux mitrailleuses qu’elle portait sont tombées.
La faune habituelle est constituée de congres logeant souvent entre les engrenages des treuils, à côté de petites rascasses. Il est fréquent d’observer des nudibranches, comme les flabellines mauves sur le château. À partir du printemps, il est possible de croiser un poisson lune de passage.
L'ASTREE
L'histoire: Construit à Blyth, en Angleterre, en 1921, sous le nom de Bellbro, l'Astrée appartenait à la Halifax Shipping Corporation, et sera revendu en 1939 à la Société Maritine Nationale.
Il transportera charbon, minerai, acier, vers les ports d'Afrique du Nord.
En 1942, l'Astrée est réquisitionnée par les Allemands, puis navigue sous pavillon italien.
En plongée, l’épave repose droit sur sa quille. La torpille a quasiment coupé l'épave en deux, juste devant le château. Le château est encore bien conservé ; la cheminée a été arasé au niveau du pont supérieur, par les chaluts, mais les coursives où passaient les passagers et l'équipage sont un endroit magique. Elles sont encore bien visibles. L'athmosphère est unique.
Certains éléments permettent de deviner la fonction des pièces que l'on peut parcourir au niveau supérieur : fourneau, wc...
L'hélice et le safran sont encore en place.
La partie avant s'est effondrée au niveau de l'impact de la torpille, juste devant le château. La proue est fortement penchée sur tribord, les ancres sont encore à poste; là aussi, le mât de charge s'est écroulé sur tribord.
Avec l’Alice Robert et le Saumur, l'Astrée est l'une des épaves les plus plongées de la Côte Vermeille. Son château avec ses coursives est le mieux conservé de ces trois épaves.
LA PENICHE
L'épave de la Péniche représente le premier essai de création de récif artificiel dans le Roussillon sur la base d'un navire coulé volontairement.
Profondeur mini : 25 m (sur le pont de la poupe).
Profondeur maxi : 28 m (au pied de l'étrave).
En plongée, l’épave repose droit sur sa quille sur un fond de vase. Elle est orientée Est-ouest, la proue pointant vers l'ouest. Les lamparos ont été détruit par les chalutiers.
La poupe est occupée par un château entièrement vide, accessible depuis l'arrière de la cale. Un guindeau orne le gaillard d'avant. À la poupe, le safran est encore en place, mais l'hélice a disparu.
La faune habituelle est constituée de capelans, d'anthias, de poulpes et de nudibranches, notamment des godives oranges, des flavellines mauves, des doris géants et des doris marbrés. L'extérieur de la coque est recouvert de coquilles d'huîtres, où logent de petites blennies.
La cale et le château arrière sont régulièrement visités par des congres, de petites langoustes et des homards venus de la roche voisine du Rafar. Plus rarement, les plongeurs peuvent croiser des raies torpilles, des calmars et même des syngnathes.
LE PYTHEAS
Profondeur de -6m a -12m, accessible à partir du niveau I
L’Histoire : Le Pythéas tient son nom d'un astronome et explorateur grec, c'est un navire trois mâts et à vapeur de 50m. Construit en 1856 à Londres, le Pythéas, navigue d’abord pour la Société Phocéenne de Navigation Altaras, Caune & Cie, pour laquelle il effectue des liaisons entre Marseille et l’Algérie. En 1894, il passe entre les mains de la petite compagnie marseillaise Louis Castaldi & Fils, et fait la liaison Marseille, Port-La-Nouvelle, Port Vendres.
Le 19 octobre 1897, avec une cargaison de 170 tonnes de marchandises en provenance de Marseille, le Pythéas se dirige vers Port Vendres dans un épais brouillard. Le capitaine Roca, un enfant du pays, est inquiet. Il est 11h et les membres d’équipage ne voient toujours pas le phare. Le vapeur ralentit, mais alors que la sonde est encore de 9 brasses (soit 16m), un sinistre craquement retentit.
Le port n’est pas loin, les sifflets du navire attirent les deux pilotes du port, qui alertent aussitôt les secours. Vers 8h30, l’arrière du Pythéas s’incline et tout le bateau s’affaisse.
Le 19 octobre 1897, avec une cargaison de 170 tonnes de marchandises en provenance de Marseille, le Pythéas se dirige vers Port Vendres dans un épais brouillard. Le capitaine Roca, un enfant du pays, est inquiet. Il est 11h et les membres d’équipage ne voient toujours pas le phare. Le vapeur ralentit, mais alors que la sonde est encore de 9 brasses (soit 16m), un sinistre craquement retentit.
Le port n’est pas loin, les sifflets du navire attirent les deux pilotes du port, qui alertent aussitôt les secours. Vers 8h30, l’arrière du Pythéas s’incline et tout le bateau s’affaisse.
Seul l’avant sort de l’eau, comme pour escalader la falaise.
. Une forte tramontane finira d’achever et couler le navire.
En Plongée : Cette épave, de par sa faible profondeur est mis à mal par les caprices de la Méditerranée, qui l'a en très grande partie disloqué. Dans une anse de la falaise à 4 à 5m de profondeur, reposent les deux ancres et une chaîne. S'en suit un dédale de membrures (qui composaient le navire) sur une descente douce jusqu'à 9m. Sur la droite, un cylindre de 3m de diamètre et de haut, vestige de la chaudière encore en bon état. A sa gauche vous admirerez les restes de la poupe. Elle est posée sur son tribord, l'axe de commande du gouvernail se distingue clairement, mais le safran a disparu.
La Faune Habituelle : est constituée de nudibranches : notamment des flabellines mauves...